Le rôle des hormones de croissance dans le succès du bouturage

Le bouturage reste une technique de multiplication des plantes largement exploitée par les jardiniers professionnels comme amateurs. Mais pour obtenir un taux de réussite satisfaisant, l’utilisation d’hormones de bouturage est souvent recommandée. Ces substances, qui jouent un rôle crucial dans le développement des nouvelles racines, sont disponibles en plusieurs formes et révèlent une efficacité variable selon le type de plante à bouturer. Dans cet article, nous allons vous en dire plus sur ces hormones de croissance et vous guider vers leur utilisation optimale.

Les hormones de bouturage : définition et importance

Définition des hormones de bouturage

Plus connues sous l’appellation « Hormone de bouturage », ces substances sont vendues en jardinerie sous forme de poudre blanche ou de gel. À base d’acide β-indole butyrique, elles sont conçues pour favoriser la cicatrisation après la coupe, encourager le développement des nouvelles racines et augmenter ainsi les chances de survie des boutures. Elles sont particulièrement efficaces pour faciliter le bouturage des plantes réputées « difficiles ».

Importance des hormones de bouturage

L’utilisation des hormones facilite non seulement la formation rapide des racines mais contribue également à garantir un bon départ aux jeunes plantes. Cependant, il est à noter qu’un excès d’hormones peut provoquer des brûlures sur les tissus des boutures et même entraîner la mort de ces dernières. Ainsi, tout est question d’équilibre.

Après avoir compris ce que sont les hormones de bouturage et leur importance, il serait intéressant de découvrir les différentes formes disponibles sur le marché.

Les différentes formes d’hormones de bouturage

Hormones synthétiques

Ces hormones sont généralement disponibles sous deux formes principales : la poudre blanche et le gel. La première se caractérise par sa facilité d’utilisation. Il suffit en effet de tremper l’extrémité coupée de la tige dans la poudre avant de l’implanter dans le sol. Le gel quant à lui est réputé pour sa capacité à adhérer à la tige, permettant ainsi à l’hormone d’être en contact plus longtemps avec la plante.

Hormones naturelles

Parmi les alternatives naturelles aux hormones synthétiques, on retrouve notamment l’eau de saule, la cannelle ou encore le miel. Ces substances possèdent également des propriétés antifongiques qui protègent les jeunes plantules des infections. Pour préparer une hormone de bouturage maison, il suffit par exemple de faire macérer des tronçons ligneux de saule dans de l’eau pendant plusieurs semaines.

Utilisation optimale des hormones de bouturage

Choisir le bon moment

Pour un bouturage réussi, il est recommandé de procéder au printemps ou en automne. Ces deux saisons sont en effet propices à la formation rapide des racines.

Préparation et application des hormones

Que vous optiez pour une hormone synthétique ou naturelle, l’application reste similaire. Il s’agit de tremper l’extrémité coupée de la tige dans la préparation avant de l’introduire dans le sol. Pour une meilleure efficacité, évitez de saturer vos boutures avec trop d’hormones car cela pourrait être contre-productif.

Passons maintenant à l’étape suivante : le choix des plantes adaptées aux hormones de bouturage.

Choix des plantes adaptées aux hormones de bouturage

Bouturage en eau

Cette méthode est adaptée à plusieurs types de plantes, notamment les plantes d’intérieur. Elle consiste à placer une tige coupée dans un récipient rempli d’eau et attendre que les racines se développent.

Utilisation du saule pour le bouturage

L’eau de saule contenant de la salicine est particulièrement efficace pour favoriser la cicatrisation des plaies de coupe et la formation des racines. Cette méthode naturelle est donc très utile pour la rhizogenèse.

Pour résumer, les hormones de bouturage jouent un rôle crucial dans le succès du bouturage. Disponibles sous différentes formes, elles favorisent le développement des nouvelles racines et augmentent ainsi les chances de survie et de croissance des boutures. Il est toutefois essentiel d’opter pour une utilisation mesurée afin de ne pas nuire aux jeunes plantes. Enfin, le choix des plantes à bouturer dépendra en grande partie du type d’hormone utilisé et de la méthode de bouturage préférée.